There are words, there is the dead.
Mein Kampf.
I found the book in a friend’s cellar.
I pored over the words in the half-light.
I saw the dead.
I ached to burn the book,
But ‘NO’
Those who burn books also burn bodies.

What combat
Did he lead
Against men, women, children, the old ?
They resembled him, all blood brothers.
The mentally handicapped, homosexuals, Jews, Gypsies, slaves, Communists,
He killed them with fire and gas.

I left for the shower rooms of Dachau to contemplate.
Pommels fixed to the ceiling,
No running water,
Gas,
Screams,
Lifeless bodies.

I cried,
Wanted to push back the imprisoning walls.
Asthma and claustrophobia took over,
I will always remember.
I still see the dead
In the words.

Words often interweave in the same books.
In the same mouths,
Good and evil.
World News is still rife with hollering crowds.
So much hate, so many promises

I struggle to erase the words,
To replace them with others.
I take the book up again,
Distribute pages to friends and strangers.
Change it,
Redirect it,
Only the words and the meaning.

Transform words of hate into words of love.

Let colours of death become colours of life
Because
We love life
More than
He loved death.
 


Pourquoi

Un jour, j’ai décidé de tout dire, plus de barrières,
juste des vérités sur les atrocités imposées par une seule volonté.

Comment faire ? Si ce n’est qu’à travers ces mots ces cris.
Je vous livre mes prières, implorant les ténèbres de l’oubli.

Cherchant l’espoir de ne plus le revoir.
Ne trouvant personne à qui livrer mon désarroi.
Qui à part lui ?
Qui à cause de lui ?

Me fit sortir de mon lit
Pour le mal qu’il commis.


Des âmes aux flammes
Des enfants hurlent
Des femmes pleurent
Des êtres meurtris.

A l’aube de leur vie
Des familles déchirées
Massacrées par le sacre
D’un dictateur sans cœur
Sans douleur dans l’horreur
Des atrocités de la torture
Qu’un seul homme met en œuvre.

Pour exterminer sans traces
Les différences de races
De couleur à jamais envolées
En fumée.


Ces pleurs qui se meurent
Evanouis dans le lit de la stupeur
Tel un leurre
Perdu dans le désespoir de l’enfer
Vécu dans cette bataille, nu
Face au seuil du précipice.
L’autre se vautre, se réjouit
D’une telle nuit, d’un tel massacre
Orchestré par lui.